CARITAS IN VERITATE

Retrouvez des extraits de l'encyclique "Caritas in veritate" sur notre site http://sites.google.com/site/ve3000/caritas-in-veritate

Numero 74 : juillet-août-septembre 2009

« MAIS IL Y A DIEU QUI EST LE PLUS FORT ! » (Paul Claudel)

SOMMAIRE

I. Editorial : « L’amour dans la Vérité »
II. L’encyclique sur le développement:
Caritas in Veritate (extraits)
III. Bonnes nouvelles
IV. A bout portant
V. Courrier des lecteurs
VI. Annonces

I. Éditorial : « l’amour dans la vérité »

Tel est le titre de la troisième encyclique que le pape Benoît XVI adresse à la société et au monde actuel, aux chrétiens et aux non chrétiens. Il rappelle d’abord les encycliques sociales de Paul VI et de Jean-Paul II. Il parle du respect de la personne humaine, de sa croissance dans la liberté et de la faim dans le monde. Il rappelle aux gouvernants l’importance de nouvelles bases économiques et sociales.

Dans les relations marchandes, il faut aussi le principe de gratuité et la logique du don comme expression de la fraternité. Il faut œuvrer non seulement pour que naissent des secteurs ou des lignes éthiques dans l’économie et la finance, mais pour que toute l’économie et la finance soient éthiques. La crise nous oblige à reconsidérer notre itinéraire, à nous donner de nouvelles règles et à trouver de nouvelles formes d’engagement. Le développement intégral de l’homme comme vocation exige qu’on en respecte la vérité.
Le problème de l’insécurité alimentaire doit être affronté à long terme. Le chômage entraîne aujourd’hui des aspects nouveaux de non-sens économique. La mise à l’écart du travail pendant une longue période, tout comme une dépendance prolongée vis-à-vis de l’assistance publique ou privée minent la liberté et la créativité de la personne ainsi que ses comportements sociaux et familiaux, avec de fortes souffrances sur le plan psychologique et spirituel. L’usage de l’environnement naturel représente pour nous une responsabilité à l’égard des pauvres, des générations à venir et de l’humanité tout entière. La coopération au développement ne doit pas prendre en considération la seule dimension économique. Elle doit devenir une grande occasion de rencontre culturelle et humaine.
VE 3000

II. L'ENCYCLIQUE SUR LE DEVELOPPEMENT "CARITAS IN VERITATE"

DU SOUVERAIN PONTIFE BENOÎT XVI sur le développement humain intégral dans la charité et dans la vérité (extraits).

Ndlr : Une réponse révolutionnaire...

Face à la crise économique mondiale, l’Eglise, qui ne désespère jamais de l’homme, jette dans la balance tout l’avantage acquis de sa doctrine sociale depuis Léon XIII : « Si le monde avait écouté plus attentivement Léon XIII et ses successeurs, on aurait pu éviter la révolution bolchevique, la crise de 1929, et pourquoi pas celle d’aujourd’hui ! ... » (J.-Y. Naudet) pour qui « le communisme a fait perdre cent ans à la question sociale ». Le pape, aidé par des économistes et des experts d’éthique et de finance, y a travaillé depuis 2007, stimulé par la crise de 2008.Ce document a reçu un accueil chaleureux : Le chef de l'Etat italien, le président Giorgio Napolitano, ancien représentant du parti communiste italien, assure avoir lu cette encyclique « avec grand intérêt ». Le cardinal Vingt-Trois a parlé d’« un formidable message d’espérance ». C’est un panorama saisissant et plein de souffle pour donner un sens au bouillonnement de l’économie planétaire. Le ministre français du Travail estime qu’elle est arrivée « au bon moment, comme un éclair qui déchire les nuages noirs ».

Remarque : Nous publions ci-après uniquement les passages qui nous semblent importants, avec leur numérotation (texte officiel). Les sous-titres sont de notre rédaction. Nous avons omis les références aux notes. Editions : Benoît XVI, « L’amour dans la Vérité » – Caritas in Veritate, éd. Fidélité, Namur, 2009, 165 p., 7 €, ; Bayard/Cerf/Fleurus-Mame, 2009, 120 p., 5 €.
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Primat de la vérité

2. La charité est la voie maîtresse de la doctrine sociale de l’Église (...). De là, découle la nécessité de conjuguer l’amour avec la vérité non seulement selon la direction indiquée par saint Paul: celle de la « veritas in caritate » (Ep 4, 15), mais aussi, dans celle, inverse et complémentaire, de la « caritas in veritate » (...)
8. En publiant en 1967 l’encyclique Populorum progressio, mon vénérable prédécesseur Paul VI a éclairé le grand thème du développement des peuples de la splendeur de la vérité et de la douce lumière de la charité du Christ. Il a affirmé que l’annonce du Christ est le premier et le principal facteur de développement (...). L’Église n’a pas de solutions techniques à offrir et ne prétend « aucunement s’immiscer dans la politique des États ». Elle a toutefois une mission de vérité à remplir, en tout temps et en toutes circonstances, en faveur d’une société à la mesure de l’homme, de sa dignité et de sa vocation (...).
Rôle prophétique de Paul VI et des papes
16. (...) Si ce dernier [le développement] ne concernait que des aspects techniques de la vie de l’homme, et non le sens de sa marche dans l’Histoire avec ses autres frères ou la définition du but d’un tel cheminement, l’Église n’aurait aucun titre pour en parler. (...). Comme Léon XIII dans Rerum novarum, Paul VI était conscient de s’acquitter d’un devoir propre à sa charge.
18. (...) L’Évangile est un élément fondamental du développement, parce qu’en lui le Christ, « dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l’homme à lui-même ». L’Église offre au monde « ce qu’elle possède en propre: une vision globale de l’homme et de l’humanité » (...).
Le marché des peuples pauvres dans la mondialisation : un drame !
21. (...) Toutefois, il faut reconnaître que ce même développement économique a été et continue d’être obéré par des déséquilibres et par des problèmes dramatiques, mis encore davantage en relief par l’actuelle situation de crise (...). Les forces techniques employées, les échanges planétaires, les effets délétères sur l’économie réelle d’une activité financière mal utilisée et, qui plus est, spéculative, les énormes flux migratoires, souvent provoqués et ensuite gérés de façon inappropriée, l’exploitation anarchique des ressources de la terre, nous conduisent aujourd’hui à réfléchir sur les mesures nécessaires (...).
25. (...) Le marché devenu mondial a stimulé avant tout, de la part de pays riches, la recherche de lieux où délocaliser les productions à bas coût dans le but de réduire les prix d’un grand nombre de biens, d’accroître le pouvoir d’achat et donc d’accélérer le taux de croissance fondé sur une consommation accrue du marché interne (...). Je voudrais rappeler à tous, et surtout aux gouvernants engagés à donner un nouveau profil aux bases économiques et sociales du monde, que l’homme, la personne, dans son intégrité, est le premier capital à sauvegarder et à valoriser (...).
27. (...) Dans bien des pays pauvres, l’extrême insécurité vitale, qui est la conséquence des carences alimentaires, demeure et risque de s’aggraver: la faim fauche encore de très nombreuses victimes comme autant de Lazare auxquels il n’est pas permis de s’asseoir, comme le souhaitait Paul VI, à la table du mauvais riche. Donner à manger aux affamés (cf. Mt 25, 35, 37, 42) est un impératif éthique pour l’Église universelle (...). Éliminer la faim dans le monde est devenu, par ailleurs, à l’ère de la mondialisation, une exigence à poursuivre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la planète (...).
Le respect de la vie et de la liberté religieuse
28. Un des aspects les plus évidents du développement contemporain est l’importance du thème du respect de la vie (...). Non seulement la pauvreté provoque encore dans de nombreuses régions un taux élevé de mortalité infantile, mais en plusieurs endroits du monde subsistent des pratiques de contrôle démographique par les instances gouvernementales, qui souvent diffusent la contraception et vont jusqu’à imposer l’avortement. Dans les pays économiquement plus développés, les législations contraires à la vie sont très répandues et ont désormais conditionné les coutumes et les usages, contribuant à diffuser une mentalité antinataliste que l’on cherche souvent à transmettre à d’autres États comme si c’était là un progrès culturel. Certaines organisations non gouvernementales travaillent activement à la diffusion de l’avortement, et promeuvent parfois dans les pays pauvres l’adoption de la pratique de la stérilisation, y compris à l’insu des femmes (...).
29. Il y a encore (...) la négation du droit à la liberté religieuse (...). On tue souvent en invoquant le saint nom de Dieu. Les violences freinent le développement authentique et empêchent la marche des peuples vers un plus grand bien-être socio-économique et spirituel (...). Il faut néanmoins ajouter que, outre le fanatisme religieux qui, en certains milieux, empêche l’exercice du droit à la liberté religieuse, la promotion programmée de l’indifférence religieuse ou de l’athéisme pratique de la part de nombreux pays s’oppose elle aussi aux exigences du développement des peuples, en leur soustrayant l’accès aux ressources spirituelles et humaines. Dieu est le garant du véritable développement de l’homme (...).
L’esprit du don : un regard révolutionnaire sur la mondialisation
35. (...). Les pauvres ne sont pas à considérer comme un « fardeau », mais au contraire comme une ressource, même du point de vue strictement économique. Il faut considérer comme erronée la conception de certains qui pensent que l’économie de marché a structurellement besoin d’un quota de pauvreté et de sous-développement pour pouvoir fonctionner au mieux (...).
39. (...) Quand la logique du marché et celle de l’État s’accordent entre elles pour perpétuer le monopole de leurs domaines respectifs d’influence, la solidarité dans les relations entre les citoyens s’amoindrit à la longue (...).
Une démographie ouverte à la vie : quelle richesse !
43. (...) « La solidarité universelle qui est un fait, et un bénéfice pour nous, est aussi un devoir » (...). On a souvent noté une relation entre la revendication du droit au superflu ou même à la transgression et au vice, dans les sociétés opulentes, et le manque de nourriture, d’eau potable, d’instruction primaire ou de soins sanitaires élémentaires dans certaines régions sous-développées ainsi que dans les périphéries des grandes métropoles (...). L’exaspération des droits aboutit à l’oubli des devoirs (...).
44. (...) Considérer l’augmentation de la population comme la cause première du sous-développement est incorrect, même du point de vue économique: il suffit de penser d’une part à l’importante diminution de la mortalité infantile et à l’allongement moyen de la vie qu’on enregistre dans les pays économiquement développés, et d’autre part, aux signes de crises qu’on relève dans les sociétés où l’on enregistre une baisse préoccupante de la natalité (...). L’Église, qui a à cœur le véritable développement de l’homme, lui recommande de respecter dans tout son agir la réalité humaine authentique. Cette dimension doit être reconnue, en particulier, en ce qui concerne la sexualité: on ne peut la réduire à un pur fait hédoniste et ludique, de même que l’éducation sexuelle ne peut être réduite à une instruction technique, dans l’unique but de défendre les intéressés d’éventuelles contaminations ou du « risque » de procréation (...). En effet, la responsabilité interdit aussi bien de considérer la sexualité comme une simple source de plaisir, que de la réguler par des politiques de planification forcée des naissances (...).

Vous trouverez de plus larges extraits de l’encyclique sur notre blog http://verite-esperance.blogspot.com/

L’ouverture moralement responsable à la vie est une richesse sociale et économique. De grandes nations ont pu sortir de la misère grâce au grand nombre de leurs habitants et à leurs potentialités. En revanche, des nations, un temps prospères, connaissent à présent une phase d’incertitude et, dans certains cas, de déclin à cause de la dénatalité qui est un problème crucial pour les sociétés de bien-être avancé (...). Dans cette perspective, les États sont appelés à mettre en œuvre des politiques qui promeuvent le caractère central et l’intégrité de la famille, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, cellule première et vitale de la société (...).

L’écologie de l’homme et les problèmes

48. Le thème du développement est aussi aujourd’hui fortement lié aux devoirs qu’engendre le rapport de l’homme avec l’environnement naturel. Celui-ci a été donné à tous par Dieu et son usage représente pour nous une responsabilité à l’égard des pauvres, des générations à venir et de l’humanité tout entière (...).
49. (...) Ceux-ci [les peuples pauvres] n’ont pas les ressources économiques nécessaires pour accéder aux sources énergétiques non renouvelables existantes ni pour financer la recherche de nouvelles sources substitutives. L’accaparement des ressources naturelles qui, dans de nombreux cas, se trouvent précisément dans les pays pauvres, engendre l’exploitation et de fréquents conflits entre nations ou à l’intérieur de celles-ci (...).
50. (...). Il y a de la place pour tous sur la terre: la famille humaine tout entière doit y trouver les ressources nécessaires pour vivre correctement grâce à la nature elle-même, don de Dieu à ses enfants, et par l’effort de son travail et de sa créativité (...).
51. (...). L’Église a une responsabilité envers la création et doit la faire valoir publiquement aussi. Ce faisant, elle doit préserver non seulement la terre, l’eau et l’air comme dons de la création appartenant à tous, elle doit surtout protéger l’homme de sa propre destruction. Une sorte d’écologie de l’homme, comprise de manière juste, est nécessaire (...). Si le droit à la vie et à la mort naturelle n’est pas respecté, si la conception, la gestation et la naissance de l’homme sont rendues artificielles, si des embryons humains sont sacrifiés pour la recherche, la conscience commune finit par perdre le concept d’écologie humaine et, avec lui, celui d’écologie environnementale (...).

L’apport indispensable des religions

56.(...) La doctrine sociale de l’Église est née pour revendiquer ce « droit de cité » de la religion chrétienne. La négation du droit de professer publiquement sa religion et d’œuvrer pour que les vérités de la foi inspirent aussi la vie publique a des conséquences négatives sur le dévelop- pement véritable (...).
61. (...). Un exemple de l’importance de ce problème nous est offert par le phénomène du tourisme international qui peut constituer un facteur notable de développement économique et de croissance culturelle, mais qui peut aussi se transformer en occasion. Les opérateurs financiers doivent redécouvrir le fondement véritablement éthique de leur activité afin de ne pas faire un usage abusif de ces instruments sophistiqués qui peuvent servir à tromper les épargnants (...).

Les problèmes inquiétants de la bioéthique

74. Un domaine primordial (...) est aujourd’hui celui de la bioéthique, où se joue de manière radicale la possibilité même d’un développement humain intégral. Il s’agit d’un domaine particulièrement délicat et décisif, où émerge avec une force dramatique la question fondamentale de savoir si l’homme s’est produit lui-même ou s’il dépend de Dieu (...). Ce n’est pas un hasard si la fermeture à la transcendance se heurte à la difficulté de comprendre comment du néant a pu jaillir l’être et comment du hasard est née l’intelligence. Face à ces problèmes dramatiques, la raison et la foi s’aident réciproquement (...).
75. (...). La fécondation in vitro, la recherche sur les embryons, la possibilité du clonage et de l’hybridation humaine apparaissent et sont promues dans la culture contemporaine du désenchantement total qui croit avoir dissipé tous les mystères, parce qu’on est désormais parvenu à la racine de la vie (...). On ne peut minimiser alors les scénarios inquiétants pour l’avenir de l’homme ni la puissance des nouveaux instruments dont dispose la « culture de mort ». À la plaie tragique et profonde de l’avortement, pourrait s’ajouter à l’avenir, et c’est déjà subrepticement in nuce (en germe), une planification eugénique systématique des naissances. D’un autre côté, on voit une mens euthanasica (mentalité favorable à l’euthanasie) se frayer un chemin, manifestation tout aussi abusive d’une volonté de domination sur la vie, qui, dans certaines conditions, n’est plus considérée comme digne d’être vécue (...). Ce qui est stupéfiant, c’est la capacité de sélectionner arbitrairement ce qui, aujourd’hui, est proposé comme digne de respect (...).
76. (...). Loin de Dieu, l’homme est inquiet et fragile. L’aliénation sociale et psychologique, avec toutes les névroses qui caractérisent les sociétés opulentes, s’explique aussi par des causes d’ordre spirituel. (...). Les nouvelles formes d’esclavage de la drogue et le désespoir dans lequel tombent de nombreuses personnes ont une explication non seulement sociologique et psychologique, mais essentiellement spirituelle. (...). Il n’y pas de développement plénier et de bien commun universel sans bien spirituel et moral des personnes, considérées dans l’intégrité de leur âme et de leur corps (...).
78. Sans Dieu, l’homme ne sait où aller et ne parvient même pas à comprendre qui il est. Face aux énormes problèmes du développement des peuples qui nous pousseraient presque au découragement et au défaitisme, la parole du Seigneur Jésus Christ vient à notre aide en nous rendant conscients de ce fait que: « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15, 5) (...). La plus grande force qui soit au service du développement, c’est donc un humanisme chrétien (...). L’humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain (...).
79. Le développement a besoin de chrétiens qui aient les mains tendues vers Dieu dans un geste de prière, conscients du fait que l’amour riche de vérité, caritas in veritate, d’où procède l’authentique développement, n’est pas produit par nous, mais nous est donné (...). Le chrétien désire ardemment que toute la famille humaine puisse appeler Dieu « Notre Père ! » (...).
Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 29 juin 2009, fête des Saints Apôtres Pierre et Paul, en la cinquième année de mon pontificat.
BENEDICTUS PP. XVI
© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana


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III. BONNES NOUVELLES

o Le plus ancien portrait de saint Paul, datant du IVe s. vient d’être découvert dans les catacombes sainte Thècle, près de la Basilique de Saint-Paul-hors-les-murs. Il a les traits d’un penseur, le front dégarni et une longue barbe en pointe. Et le Vatican confirme les premiers résultats des restes contenus dans le sarcophage sous l’autel de cette Basilique.

o La Chine revoit la loi sur l’enfant unique ? La municipalité de Shanghai va, pour la première fois, activement pousser certains couples à avoir deux enfants. Le pays s’inquiète du vieillissement de la population et souhaite prévenir une future pénurie de main-d’œuvre. (Ratio, 29/07/09)

o Quelques nouvelles du Foyer d’Herstal et de l’apostolat du Frère Jérémie-Marie
L’an passé, en 2008, le Foyer a encore accueilli pas mal de jeunes ! Mehmet, marié et père de 2 enfants, me dit : « Si je ne t’avais pas connu, je ne serais pas ce qui je suis maintenant ! »
Un policier, rencontré lors de ses congés dans un bar, est étonné et intéressé par l’apostolat du Frère Jérémie-Marie. Il lui pose des questions et lui conseille de se rendre dans un bar où bon nombre de jeunes sont en perte de repères. - Dans un bar, un jeune chanteur, athée, est surpris de rencontrer un jeune religieux. Il lui exprime à plusieurs reprises son respect pour sa Foi. Ils parlent régulièrement de religion, ainsi qu’avec d’autres jeunes, bouddhistes et agnostiques, qui aiment à débattre avec le Frère sur le Christianisme, les diverses philosophies et les actualités sociales et religieuses.

o Evangélisation au cœur de Grenoble. La mission d’évangélisation de rue « Bonne Nouvelle » du 5 au 12 juillet est une première. Au cœur du projet, les séminaristes. Presque tous novices en la matière, ils se sont attelés avec enthousiasme, récitant quotidiennement la prière qu’ils ont rédigée pour l’occasion. « Je me suis rendu compte que les discussions pouvaient vite être très profondes. Cela m’apporte beaucoup de joie » témoigne Benoît, séminariste de 29 ans, qui découvre l’exercice au jour le jour.

« Ici, les gens ne sont pas tièdes. Si on arrive à bien témoigner, on se rend compte que cela peut porter beaucoup de fruit ». A Grenoble, la « ville rouge », berceau de la Révolution, fief d’intellectuels libres-penseurs, le pari était osé. Audrey, une jeune étudiante de 20 ans, témoigne : « Mes parents sont chrétiens, mais jamais je n’ai pratiqué en famille. Depuis longtemps, je voulais en savoir plus sur le Christ, mais je n’avais pas trop l’occasion. La voilà ! » Famille Chrétienne, 18-07-2009

o 2.000 jeunes universitaires français en Terre Sainte. Du 21 au 31 juillet, 2.000 jeunes universitaires de 74 diocèses de France ont fait un pèlerinage en Terre Sainte, avec les cardinaux XXIII et Barbarin et 20 évêques de France. Ils ont sillonné le pays depuis Capharnaüm jusqu’à Jéricho sur les traces de Jésus. Chaque soir logement dans les paroisses et des familles, afin de créer des liens durables d’amitié et de fraternité. Une nuit au bord du lac de Tibériade sous la direction du cardinal Barbarin. Le 22, journée de Bethléem à l’Université catholique, et, sur la place de la Mangeoire, célébration présidée par le patriarche Foual de Jérusalem qui leur a demandé d’œuvrer pour jumeler des paroisses françaises avec des paroisses de Galilée. Le 29 à l’Université hébraïque de Jérusalem, grand colloque avec des jeunes Juifs et de jeune musulmans sur le thème : « Comment vivre ensemble ? Troix voix pour la paix ». C’est le pèlerinage français le plus nombreux jamais fait en Terre Sainte.

o La Vierge Marie, lien d’unité. Le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, a signé le 25 mars - fête de l’Annonciation selon le calendrier liturgique chrétien - un décret promulguant à cette même date une fête nationale islamo-chrétienne, une première dans le monde. La nouvelle fête, qui aura un cachet national plutôt que proprement religieux, côtoiera celle de l’Annonciation, sans la remplacer. Elle fera de la figure de la Vierge Marie, un lien d’unité entre les Libanais de toutes les confessions. La décision a été prise à l’unanimité lors du Conseil des ministres du 13 mars 2009. Les organisateurs espèrent que semblables initiatives seront prises dans six autres pays : l’Egypte, le Maroc, la Jordanie, la Pologne, l’Italie et la France. Stella Maris, juin 2009

o L’élection du Patriarche Kyrill à Moscou : un nouvel élan pour l’œcuménisme. L’élection du nouveau patriarche de Moscou ouvre des perspectives nouvelles pour le dialogue entre les catholiques et les orthodoxes. Depuis son élection, le pape Benoît XVI a manifesté, à plusieurs reprises, la volonté de renforcer encore plus le dialogue avec les orthodoxes. Le métropolite Kyrill, élu patriarche de Moscou a été, dans ces derniers temps, un interlocuteur privilégié avec le Saint Siège. Son élection a été saluée avec enthousiasme par le pape et la presse internationale.
Le premier discours du nouveau patriarche, devant une assemblée bien nourrie dans la cathédrale du Christ Sauveur, a montré son désir d’avancer vers l’unité ; sans nier les différences de doctrine avec l’Eglise catholique, il a indiqué la nécessité d’une unité pour faire face à la sécularisation. On peut espérer une rencontre entre Benoît XVI et le nouveau patriarche, ce qui serait un pas historique vers la réunification des deux Eglises. Eclats (Malonne) janvier 2009

o Guérisons à Lourdes. Au terme de l’année jubilaire de Lourdes, cinq guérisons « remarquables » viennent d’être annoncées. Ces malades (4 femmes et un homme, tous Français) étaient atteints depuis plusieurs années de symptômes graves, qui ont disparu de manière étonnante et subite après un pèlerinage dans la cité mariale. C’est une première. Le comité médical international de Lourdes (20 médecins de différents pays), a décidé de s’exprimer sur ces cinq cas de guérisons inexpliqués au vu des critères médicaux. Etoile du matin, mars 2009

o Les défis de Benoît XVI. Les nombreuses attaques médiatiques contre le pape ne semblent pas perturber ni arrêter le programme de son pontificat. Le « combat pacifique » de Benoît XVI continue : expliquer les fondements de la foi catholique (« la Résurrection n’est donc pas une théorie, mais une réalité historique… ce n’est ni un mythe, ni un rêve, ce n’est ni une vision, ni une utopie, ce n’est pas une fable, mais un événement unique et définitif » ) et il combat le matérialisme et le nihilisme qui ont affaibli l’occident, en lui faisant perdre ses repères identitaires. D’après Eclats (Malonne), mai 2009

o Lettre ouverte au pape d’un jeune de 16 ans
Très Saint-Père, Je m’appelle Charles, je suis un lycéen de 16 ans. J’assiste avec consternation au lynchage médiatique dont vous faites l’objet. Je voulais, Très Saint-Père, vous remercier pour votre courage. Merci de nous redire souvent que nous sommes des êtres libres et responsables: certains seraient si heureux, en nous donnant du pain, des jeux, des pilules et des préservatifs, de faire de nous un peuple jouisseur et avili, esclave de ses pulsions et dépourvu de la volonté de s’élever. Un peuple facile à dominer, vivant dans un univers creux, fade et aseptisé…
Merci de m’avoir dit que si la pureté est une vertu difficile à pratiquer, il est tout de même possible de la vivre, et qu’elle nous aide à découvrir ce qu’est le véritable amour. Un journaliste affirmait, il y a quelques jours, que la chasteté est une vertu impossible à pratiquer, et qu’il faut par conséquent renoncer à la montrer comme un modèle de comportement. A quand le tour de l’honnêteté, de la courtoisie, de l’esprit de service, de la sincérité, de l’obéissance?
Dans mon lycée, on nous apprend à mettre un préservatif et ensuite on nous dit que tout est permis, mis à part le viol. On ne nous parle plus de jeune fille, mais de « partenaire ». L’amour n’est plus qu’un ensemble de techniques et de procédés. Ce n’est plus un don, mais l’appropriation de l’autre. Je veux continuer de croire que le plus beau cadeau que je pourrai faire à la femme qui partagera ma vie sera le fait de m’être réservé pour elle. Je sais, cependant, qu’on se moquera de moi ; on me traitera de tous les noms ; on me dira que je suis anormal et frustré… Recevez, Très Saint-Père, l’expression de mon filial attachement. Charles

o Un témoignage à l’hôpital
En tant que bénévole hebdomadaire à l'hôpital pour proposer la messe dominicale et apporter la communion, j'ai eu une très belle rencontre dernièrement. Une femme s'est mise à me parler la première fois que je l'ai vue en me disant: « Vous êtes catholique, je viens de demander l'euthanasie, qu'en pensez-vous ? Vous me condamnez n'est-ce pas ? Je suis croyante mais je n'en peux plus, je souffre trop! ». Demander l'euthanasie, c'est toujours un appel au secours! Je répondis à cette femme que bien évidemment je ne la condamnais pas. Elle avait été hospitalisée 63 fois en 20 ans : elle était complètement seule, aucune famille! Elle pensait qu'elle n'avait donc plus aucune raison de vivre et elle souffrait tant! Je lui ai alors donné une mission: prier. Dès ma seconde visite, elle ne parlait plus d'euthanasie... Elle put même rentrer chez elle. Je me battis pour qu'elle puisse aller en soins palliatifs, car elle ne voulait plus aller à l'hôpital, elle voulait de l'amour, de l'attention. J'insistai et obtins gain de cause. Elle fut très heureuse, très paisible. Elle sentait qu'on l'aimait. Et après 5 jours, elle s'éteignit, sereine, heureuse, en paix avec elle-même et les autres. Dieu vint la chercher lorsqu'elle était vraiment prête à partir. Son enterrement fut très émouvant, nous étions cinq. Les quelques personnes de son entourage qui l'avaient visitées aux soins palliatifs me dirent qu'ils ne l'avaient jamais vue aussi heureuse depuis les années qu'ils la connaissaient.... Pierre Delaunay

Un pasteur américain converti au catholicisme affirme: « Nous avons les poches trouées, le cœur cabossé, mais le Seigneur nous poursuit... Il nous crie : ‘Je t’aime’. De nos blessures, plutôt que du pus, la miséricorde peut suinter et nous nous porterons les uns les autres. Avec Jésus, nos histoires ne sont pas terminées ».

IV. A BOUT PORTANT

Satan fait recette

Du vendredi 19 juin au dimanche 21 juin Un Festival Satanique de la haine antichrétienne avec encouragement à la violence physique s’est déroulé à Clisson (France) : le tract annonce fièrement Son nom : « Hellefest » (fête de l’Enfer) ! Avec le soutien du Conseil des Pays de Loire Atlantique, de Kronembourg et de Cola-Cola.

Manifestations accueillies les années précédentes au même Festiva l:
le groupe « Impaled Nazarene » (« Le Nazaréen Empalé ») ou encore Dimu Borgir (auteur du titre « Satan Mon Maître » ; Deströyer 666, qui se définit comme « l'anti-Christ », appelle à « commencer l'attaque » et à « faire feu » ; il est conseillé aux chrétiens de « dire leurs prières » ! En effet, « Vous n'échapperez pas au marteau de Satan » ; on y parle de « sorcières qui boivent le sperme des démons ». Des groupes ouvertement sataniques dont certains vont jusqu'à appeler au meurtre des chrétiens. Avec pour résultat, toujours plus de tombes profanées, de croix de cimetières retournées, et de symboles nazis tagués sur les sépultures...
Sachons qu’il est toujours possible de réagir quand des manifestations de ce genre se préparent. Aux commerçants qui en profitent eux aussi, on peut dire qu'on ne sera plus client chez eux tant qu'ils participeront activement à l'organisation.

o Pakistan : La barbarie frappe à nouveau

2 août 2009. Huit chrétiens dont quatre femmes et un enfant brûlés vifs par les adeptes de la « religion d’amour » et quatre églises incendiées et 50 maisons détruites, dans un village de l’ouest du Pakistan (source : Asia News) pour avoir prétendument profané un Coran. Mais le ministre des Minorités Shahbaz Bhatti a précisé que ces accusations étaient « sans fondement ». Car qu’il y ait eu profanation ou pas, viendrait-il jamais à l’esprit d’adeptes d’une véritable religion d’amour, de paix et de tolérance de brûler vifs femmes et enfants pour pareille broutille ? A noter que la broutille n’en est pas une au regard de la loi pakistanaise qui condamne à mort quiconque profane le Mein Korampf. Toujours plus de paix, d’amour et de tolérance™, valeurs hautement islamiques s’il en est.... Profaner le Coran est passible de la peine de mort au Pakistan, où l’Islam est la religion dominante. Les chrétiens, qui représentent moins de 3% de la population, affirment que les lois anti-blasphème sont utilisées pour exercer des représailles sur leur communauté.
Source : Nouvel Obs

o Persécution des chrétiens dans les pays musulmans

Aucun pays n’échappe à cela, ni même les plus « libéraux », comme la Tunisie où les femmes musulmanes ont, malgré tout, interdiction d’épouser un non-musulman. En Arabie Saoudite, il existe une police religieuse, la Muttawa, qui veille sur le comportement correct (conforme à la loi islamique) de la population, et entre de force dans les habitations d’immigrés philippins ou indiens, réunis pour réciter le chapelet ou lire la bible, une activité considérée, sur le territoire « sacré de l’islam » comme un très grave délit, passible de prison, de confiscation des biens et de rapatriement immédiat. Ailleurs, la pression s’exerce de façon différente (…). Ceux qui abandonnent l’islam risquent la peine de mort en Iran, au Soudan, en Mauritanie, alors qu’au Pakistan ils risquent de perdre la garde de leurs enfants et le droit d’hériter des biens de leurs parents musulmans. Morigi, interviewé par Zenit

Questions éthiques

o Les non-dits de la procréation médicalement assistée et de la fécondation in vitro

En France, le nombre d’embryons congelés était estimé à 176 523 en 2007. On sait que l’assistance médicale à la procréation et à la fécondation in vitro produisent de nombreux embryons surnuméraires qui sont congelés à -196°C.- Sur les 119 000 tentatives d’AMP réalisées en 2006, 14 300 étaient des transferts d’embryons congelés (TEC). 13 802 TEC étaient intraconjugaux et ont donné naissance à 1 988 enfants ; 262 étaient issus d’un don de spermatozoïdes et ont abouti à la naissance de 40 enfants ; 189 résultaient d’un don d’ovocytes et 27 enfants en sont nés vivants. Enfin, 57 TEC ont été réalisés dans le cadre d’un accueil d’embryon, donnant naissance à 10 enfants. Ce qu’on sait moins, c’est la souffrance des parents à la perspective de livrer ces enfants à la destruction. Cette pratique est nettement condamnée par l’Eglise, notamment dans l’instruction Dignitas Personae.
Généthique, avril 2009

o Belgique
300.000 avortements depuis bientôt 20 ans depuis la loi dépénalisant cette pratique. En 2008, 170.000 doses de pilule du lendemain ont été vendues, 30% de plus qu’en 2006 : elle est en vente libre en pharmacie depuis 2001.

o France : Les sages femmes auxiliaires de l’avortement ?
La loi « Hôpital, patients, santé et territoire » adoptée en France autorise les sages femmes à prescrire la pilule abortive RU 486 « dans certaines régions et à titre expérimental ». Leur Collectif dénonce : « nous ne voulons pas devenir les auxiliaires de la médecine pour la pratique de l’avortement ».

o Espagne : droit à l’avortement sans consentement parental à partir de 16 ans
Même si une majorité d’Espagnols y est opposé (de 57 à 71 % selon les sondages). On s’oppose aussi au projet de loi dépénalisant l’I.V.G., avec gratuité jusqu’à la 14e semaine (et 22e en cas de malformation).

o Italie
Au nom de... la liberté de commerce (!), autorisation de la pilule abortive RU 486, confirmant l’existence d’une grossesse.

o Afrique
150 millions d’Africains en âge d’avoir des relations sexuelles. S’ils en ont une fois par semaine, il faudrait déjà fournir 150 millions de préservatifs par semaine ! Un Africain a déclaré à une sénatrice belge : « J’ai un préservatif, je l’utilise, le lave » (d’après Jeunes pour la vie, mai-juin 2009).

Une phrase, une seule, dictera notre conduite : l’argument qui ne trompe pas et qui juge tout, le mot même de Jésus : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait ». Professeur Jérôme LEJEUNE

o 223 millions d’enfants exploités sexuellement dans le monde
150 millions de filles et 73 millions de garçons de moins de 18 ans. Des centaines de milliers d’enfants sont vendus chaque année à l’étranger.

V. Courrier des lecteurs

Moi, j'aime bien, Mgr Léonard ! Crossé et mitré, en pyjama ou en en slip de bain, il semble toujours à l’aise, toujours unifié. C’est un vraI personnage dont même les adversaires apprécient les opinions anticonformistes (qui donnent du grain à moudre aux ronchons de tout bords). Il rame tranquillement contre le courant, prend toujours son envol face aux vents (comme les cerfs-volants) et fait en permanence des pieds-de-nez à l’esprit du monde.

En plus d’être un intellectuel de haut vol (lisez donc sa « métaphysique de l’être »), il y a en lui un Don Camillo wallon, un étudiant guindailleur et aussi quelque chose d'un prêtre guillotinable et expulsable (1793, 1905). Je le vois bien bénir les dernières carmélites de Compiègne avant de glisser son cou, en souriant, sous la lame égalisatrice.

Si son catholicisme est strict, il n’est pas grincheux : sa romanité sans défaut le pare volontiers romanité sans défaut se pare volontiers du « bia bouquet », sa lucidité est vent dévastatrice et son humour impitoyable. Son entourage peut souffrir de ses maladresses, de son ego, de son altérité... Mais je suis sûr qu'il ne le fait pas exprès, pas plus que l’éléphant n’est pas toujours conscient des dégâts qu’il fait en remuant simplement la jambe. Alors, Mgr Léonard, cardinal et archevêque ? Je suis pour. Bien sûr, ça nous changera beaucoup de son prédécesseur (si vous voyez ce que je veux dire), mais on s‘amusera beaucoup et, peut-être nous convaincra-t-il qu'il était fait pour ça.
Pierre-René Mélon (La Libre Belgique, 22-6-09)

Ndlr : Depuis qu’il est évêque de Namur en 1991, Mgr Léonard a ordonné 90 jeunes prêtres et accueilli environ 10 jeunes Communautés pastorales nouvelles.

L'Eglise et le sida
Nul ne s'aviserait de minimiser la gravité de l'épidémie de sida ou de critiquer les efforts déployés par la médecine pour l'enrayer, mais on peut s'étonner de la mobilisation mondiale en faveur du préservatif (Cf. Vers l'Avenir du 19 mars). On frise ici le grotesque : en dehors du préservatif, point de salut pour l'homme! Va-t-on le rendre obligatoire (comme la ceinture...) et envoyer des contrôleurs d'alcôves? On voudrait, en tout cas, que le pape en fasse franchement la promotion. Vous imaginez déjà la manchette de Paris Match: Benoit XVl enfin converti à la capote! En réalité, les journalistes qui l'interrogent connaissent d'avance sa réponse, n'imaginant pas qu'il puisse rompre avec l'enseignement traditionnel de l'Eglise, mais ils cherchent un nouveau prétexte pour l'épingler, lui imputer la responsabilité de l'épidémie. C'est un comble, car justement, si le monde avait écouté l'Eglise, il n'y aurait pas d'épidémie: ne fait-elle pas de la prévention depuis bien longtemps? D'où vient, en effet, cette maladie inconnue de nos ancêtres? Si son origine reste obscure, il ne fait aucun doute que sa propagation foudroyante a frappé d'abord chez les homosexuels et les drogués, puis chez les nombreuses variantes de débauchés, c'est-à-dire ceux qui enfreignent la morale de l'Eglise. Malheureusement elle atteint aussi maintenant des hétéros. Au surplus, le préservatif encourage ces conduites désastreuses; avec la pilule, condamnée par Paul VI, il pousse au vagabondage sexuel et donc à la multiplication des partenaires et, par conséquent, des risques.
Qu'on cesse donc de s'en prendre à l'Eglise ! Dans une société où Eros est roi, on se braque facilement sur un seul aspect de la morale chrétienne. Un lecteur de Namur (non publié par Vers l’Avenir)

« La femme- objet » dans La Libre Belgique
En tant que femme, je suis humiliée par cette grande photo de « femme-objet » (« L’art au féminin », 3-8, p. 42). Votre journal chosifie la femme et banalise le goût pour la pornographie. N’y a-t-il aucune femme dans votre comité de direction capable de faire respecter la dignité féminine ? Ailleurs on s’amuse à démontrer « Les origines animale de nos pratiques sexuelles » ! (11-8).
Envoyé à LLB par une lectrice de la province de Liège

Pire que les païens ! La star de la pop, Madonna, malgré les protestations, s’est produite le 15 août, à Varsovie en Pologne, vêtue d’une combinaison noire avec des grandes bottes et portant une couronne d’épines. Elle « s’est laissé crucifier » sur scène devant 80.000 personnes qui l’ont applaudie. Spectacle annoncé bien à l’avance par France 3.
Une mère d’Anvers

Il ne faut plus tenir compte des « soixante-huitards ». Ils vont à la pension et n’ont plus d’impact. Il faut avancer dans la Vérité et l’Espérance. Un lecteur du diocèse de Tournai


VI. ANNONCES

Le Lien Fraternel
Trimestriel édité par les Chevaliers de Saint-Michel et de Saint-Georges. (Ed. resp. : R. Scheen, rue du Congrès 23, bte 9, 1000 Bruxelles). Nous nous réjouissons qu’il reprenne beaucoup d’articles de Vérité Espérance 3000 et aussi de la revue Pâque Nouvelle. Il est distribué notamment dans des abbayes et des monastères, en Allemagne, Bavière, Autriche, Suisse alémanique, Espagne, Italie, France et aux fidèles. « Dommage, nous disent les intéressés, que nous n’ayons pas, dans notre pays, un périodique semblable au vôtre qui nous ferait connaître, d’une façon objective, l’actualité religieuse ».
Le lien fraternel, 2ème trimestre 2009

Saint Damien, l’apôtre belge des lépreux et sainte Jeanne Jugan, fondatrice des Petites Sœurs de Pauvres, seront canonisés à Rome le 11 octobre.

L’année des prêtres du 19 juin 2008 au 19 juin 2010. Pour le 150e anniversaire de la mort du saint Curé d’Ars. A regarder absolument ces deux diaporamas : « L’année sacerdotale » du 19 juin 2009 au 19 juin 2010 » : splendide ! Diaporama Microsoft Power Point et « Why not priest », « Pourquoi pas prêtre ? » (2’30) : http://www.whynotpriest.org/. (choisir : langue française)

Si, cette fois-ci, V.E. 3000 est entièrement en couleurs, c’est grâce à un nouvel imprimeur (Imprimeries Malinoises S.A.) qui nous a offert de meilleures conditions. Toute la petite Equipe tient à REMERCIER AFFECTUEUSEMENT les nombreux donateurs qui doivent continuer à soutenir généreusement un Bulletin envoyé gratuitement à toujours plus de lecteurs (plusieurs milliers) : mais il ne vit que de vos dons ! Merci.

Compte n° 068 - 218 56 85 – 11
de Vérité & Espérance 3000, B-5002 Saint-Servais

Editeur responsable: Pol BRANDT, rue Malevez 76, à B-5002 SAINT-SERVAIS (NAMUR)