N°72 JE SAIS EN QUI J'AI MIS MA FOI
(Saint Paul, II Timothée 1, 12)
SOMMAIRE
I. Editorial : La Fraternité Saint-Pie X
et la levée de l’excommunication............... p. 1
II. Bonnes nouvelles......................................... p. 2
III. Orgueilleux, moi ?........................................ p. 3
IV. A bout pourtant........................................... p. 7
V. Courrier des lecteurs.................................... p. 8
VI. Annonces et lectures.................................. p. 11
I. La fraternité Saint-Pie X et la levée de l’excommunication
Le 7 décembre 1965, veille de la clôture du Concile Vatican II, le pape Paul VI a promulgué la Constitution pastorale sur l’Eglise dans le monde de ce temps (Gaudium et Spes : Joie et Espérance). Ainsi le Concile se terminait dans l’euphorie générale. Sans tarder, le pape Paul VI, entouré d’évêques et d’experts, a commencé à faire l’application des Constitutions, Décrets et Déclarations du Concile : une étape importante dans le temps et dans la durée. Des chrétiens de gauche n’attendaient ni Rome ni les évêques et faisaient eux-mêmes cette application, parfois à contresens du Concile.
Ce mouvement fut appelé le méta-Concile. Mettant à profit ce moment de crise, des groupes marxistes de devant et de derrière le mur de Berlin préparaient soigneusement une révolution qui éclata en 1968. Ce choc frontal avec l’Eglise et avec la Société établie, la violence de certains groupes, la naïveté de nombreux chrétiens qui voyaient dans cette révolution « une exubérance des jeunes » furent à l’origine d’une grave crise dans l’Eglise : départ de prêtres, de religieux, de religieuses en rupture avec la vie consacrée, etc., etc.
En face de cette situation, le groupuscule des évêques qui, au Concile, avaient régulièrement voté « non », dont Mgr Lefèbvre, a accusé le Concile d’erreurs graves et proposait des mesures radicales. C’est ainsi que Mgr Lefèbvre a créé à Ecône, en Suisse, la « Fraternité sacerdotale Saint-Pie X » avec un séminaire pour la formation des prêtres « fidèles à la tradition de l’Eglise ». Voyant le danger d’une déviation intégriste opposée au Concile, en 1975, Mgr Mamie, évêque de Fribourg, lui retirait « les actes et concessions accordées ». Au terme d’une période de controverses, de discussions et d’affrontements, en juin 1988, Mgr Lefèbvre ordonnait de son propre chef quatre évêques qu’il chargeait de diriger, dans le monde entier, « le mouvement d’Ecône ».
Automatiquement, c’est le schisme et l’excommunication de Lefèbvre et des quatre évêques consacrés par lui. Depuis 1988, aucune tentative de réconciliation n’a abouti à cause du refus total de reconnaître le Concile Vatican II. Cependant, certains traditionalistes ont refusé de suivre Mgr Lefèbvre et sont revenus vers Rome, comme la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre créée en 1988 (en Belgique : www.fssp.be) et l’Institut Saint-Vincent Ferrier ; l’Institut du Christ-Roi, lui, a été créé d’emblée en communion avec Rome.
La libéralisation du Missel du Concile de Trente et de Pie X par le pape Benoît XVI a été une main tendue par Rome. Aussi, Mgr Bernard Fellay, reçu par le Saint-Père en 2007, lui a déclaré : « Nous croyons fermement au Primat de Pierre et à ses prérogatives » et il a demandé la levée de l’excommunication des quatre évêques, ce que Benoît XVI vient d’accorder. Mais il est bien précisé que la levée de l’excommunication n’est pas la pleine communion avec l’Eglise. A présent, il faut avancer et d’abord accepter le Concile Vatican II. Dans un communiqué publié par Mgr Fellay, le supérieur de la Fraternité a exprimé sa « gratitude filiale » à Benoît XVI et s’est dit « heureux que le décret prévoie des entretiens ». Ainsi doit commencer le dialogue préparatoire à la reconnaissance pleine et entière du Concile Vatican II. Rome est à l’écoute.
Mise au point sur l’évêque lefèbvriste Williamson
Cet évêque, originaire de Suède, qui a tenu des propos négationnistes sur les chambres à gaz ne représente pas la Fraternité Saint-Pie X. Il est curieux qu’on les ressorte maintenant, alors qu’ils ont été tenus à la TV suédoise… en novembre 2008. Or la décision de lever l’excommunication avait été prise bien avant ; Benoît XVI avait dit à Paris : « Nul n’est de trop dans l’Eglise ». Exerçant le ministère d’unité qui incombe à Pierre, il a pensé à juste titre qu’un schisme qu’on laisse moisir devient indéracinable. Il ignorait cette interview au moment de la levée de l’excommunication. Et il a aussitôt condamné la position négationniste de l’évêque : il avait été on ne peut plus clair à ce sujet en 2005 et 2006. Et dire que c’est le pape lui-même qui maintenant est taxé d’antisémite !
Le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X a d’ailleurs publié aussitôt ce communiqué : « Il est évident qu'un évêque catholique ne peut parler avec une autorité ecclésiastique que sur des questions concernant la foi et la morale. Notre Fraternité ne revendique aucune autorité sur les autres questions (...). C'est avec une grande peine que nous constatons combien la transgression de ce mandat peut porter tort à notre mission. Les affirmations de Mgr Williamson ne reflètent en aucun cas la position de notre société. C'est pourquoi je lui ai interdit, jusqu'à nouvel ordre, toute prise de position publique sur des questions politiques ou historiques. Nous demandons pardon au Souverain Pontifie, et à tous les hommes de bonne volonté, pour les conséquences dramatiques d'un tel acte. Bien que nous reconnaissions l'inopportunité de ces propos, nous ne pouvons que constater avec tristesse qu'ils atteignent directement notre Fraternité dans le but de discréditer sa mission (....). Metzingen, le 27 janvier 2009, + Bernard Fellay, Supérieur Général ».
Sans doute, dans une lettre parvenue le 30 janvier 2009 à la Commission pontificale Ecclesia Dei, Williamson a présenté ses excuses à Benoît XVI pour « les problèmes » entraînés par les propos négationnistes tenus dans une interview accordée à la télévision suédoise : « Au milieu de l'énorme tempête médiatique provoquée par mes remarques imprudentes à la télévision suédoise, écrit-il au cardinal Hoyos, je vous prie, de manière respectueuse, de bien vouloir accepter mes sincères regrets pour avoir produit tant d'inutiles douleurs et problèmes, à vous-même et au Saint-Père ».
Et pourtant, sommé par la Secrétairerie d’Etat de se rétracter d’abord publiquement à ce sujet et de reconnaître pleinement le Concile Vatican II et le magistère des papes depuis Jean XXIII, il semble opposer un refus, demandant de pouvoir étudier les preuves de la Shoah ! Rappelons que la levée de l’excommunication ne signifie nullement la réhabilitation au sein de l’Eglise catholique : on a simplement levé une barrière en vue du dialogue et ces évêques n’ont encore aucune reconnaissance canonique dans l’Eglise. On pourrait donc se demander si Williamson n’a pas voulu salir la réputation du pape dans son geste paternel de miséricorde. En devenant pape, Benoît XVI avait dit : « Priez, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups »…
Réparation d’un erratum. Dans notre dernier n°, p. 4 nous avons évoqué les statistiques d’une certaine « Fraternité SS. Pierre et Paul » : cette appellation n’existe pas. Son vrai nom est « La Fraternité sacerdotale Saint-Pierre » présent dans 102 diocèses (catholiques de rite tridentin en communion avec Rome). Avec toutes nos excuses.
(Saint Paul, II Timothée 1, 12)
SOMMAIRE
I. Editorial : La Fraternité Saint-Pie X
et la levée de l’excommunication............... p. 1
II. Bonnes nouvelles......................................... p. 2
III. Orgueilleux, moi ?........................................ p. 3
IV. A bout pourtant........................................... p. 7
V. Courrier des lecteurs.................................... p. 8
VI. Annonces et lectures.................................. p. 11
I. La fraternité Saint-Pie X et la levée de l’excommunication
Le 7 décembre 1965, veille de la clôture du Concile Vatican II, le pape Paul VI a promulgué la Constitution pastorale sur l’Eglise dans le monde de ce temps (Gaudium et Spes : Joie et Espérance). Ainsi le Concile se terminait dans l’euphorie générale. Sans tarder, le pape Paul VI, entouré d’évêques et d’experts, a commencé à faire l’application des Constitutions, Décrets et Déclarations du Concile : une étape importante dans le temps et dans la durée. Des chrétiens de gauche n’attendaient ni Rome ni les évêques et faisaient eux-mêmes cette application, parfois à contresens du Concile.
Ce mouvement fut appelé le méta-Concile. Mettant à profit ce moment de crise, des groupes marxistes de devant et de derrière le mur de Berlin préparaient soigneusement une révolution qui éclata en 1968. Ce choc frontal avec l’Eglise et avec la Société établie, la violence de certains groupes, la naïveté de nombreux chrétiens qui voyaient dans cette révolution « une exubérance des jeunes » furent à l’origine d’une grave crise dans l’Eglise : départ de prêtres, de religieux, de religieuses en rupture avec la vie consacrée, etc., etc.
En face de cette situation, le groupuscule des évêques qui, au Concile, avaient régulièrement voté « non », dont Mgr Lefèbvre, a accusé le Concile d’erreurs graves et proposait des mesures radicales. C’est ainsi que Mgr Lefèbvre a créé à Ecône, en Suisse, la « Fraternité sacerdotale Saint-Pie X » avec un séminaire pour la formation des prêtres « fidèles à la tradition de l’Eglise ». Voyant le danger d’une déviation intégriste opposée au Concile, en 1975, Mgr Mamie, évêque de Fribourg, lui retirait « les actes et concessions accordées ». Au terme d’une période de controverses, de discussions et d’affrontements, en juin 1988, Mgr Lefèbvre ordonnait de son propre chef quatre évêques qu’il chargeait de diriger, dans le monde entier, « le mouvement d’Ecône ».
Automatiquement, c’est le schisme et l’excommunication de Lefèbvre et des quatre évêques consacrés par lui. Depuis 1988, aucune tentative de réconciliation n’a abouti à cause du refus total de reconnaître le Concile Vatican II. Cependant, certains traditionalistes ont refusé de suivre Mgr Lefèbvre et sont revenus vers Rome, comme la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre créée en 1988 (en Belgique : www.fssp.be) et l’Institut Saint-Vincent Ferrier ; l’Institut du Christ-Roi, lui, a été créé d’emblée en communion avec Rome.
La libéralisation du Missel du Concile de Trente et de Pie X par le pape Benoît XVI a été une main tendue par Rome. Aussi, Mgr Bernard Fellay, reçu par le Saint-Père en 2007, lui a déclaré : « Nous croyons fermement au Primat de Pierre et à ses prérogatives » et il a demandé la levée de l’excommunication des quatre évêques, ce que Benoît XVI vient d’accorder. Mais il est bien précisé que la levée de l’excommunication n’est pas la pleine communion avec l’Eglise. A présent, il faut avancer et d’abord accepter le Concile Vatican II. Dans un communiqué publié par Mgr Fellay, le supérieur de la Fraternité a exprimé sa « gratitude filiale » à Benoît XVI et s’est dit « heureux que le décret prévoie des entretiens ». Ainsi doit commencer le dialogue préparatoire à la reconnaissance pleine et entière du Concile Vatican II. Rome est à l’écoute.
Mise au point sur l’évêque lefèbvriste Williamson
Cet évêque, originaire de Suède, qui a tenu des propos négationnistes sur les chambres à gaz ne représente pas la Fraternité Saint-Pie X. Il est curieux qu’on les ressorte maintenant, alors qu’ils ont été tenus à la TV suédoise… en novembre 2008. Or la décision de lever l’excommunication avait été prise bien avant ; Benoît XVI avait dit à Paris : « Nul n’est de trop dans l’Eglise ». Exerçant le ministère d’unité qui incombe à Pierre, il a pensé à juste titre qu’un schisme qu’on laisse moisir devient indéracinable. Il ignorait cette interview au moment de la levée de l’excommunication. Et il a aussitôt condamné la position négationniste de l’évêque : il avait été on ne peut plus clair à ce sujet en 2005 et 2006. Et dire que c’est le pape lui-même qui maintenant est taxé d’antisémite !
Le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X a d’ailleurs publié aussitôt ce communiqué : « Il est évident qu'un évêque catholique ne peut parler avec une autorité ecclésiastique que sur des questions concernant la foi et la morale. Notre Fraternité ne revendique aucune autorité sur les autres questions (...). C'est avec une grande peine que nous constatons combien la transgression de ce mandat peut porter tort à notre mission. Les affirmations de Mgr Williamson ne reflètent en aucun cas la position de notre société. C'est pourquoi je lui ai interdit, jusqu'à nouvel ordre, toute prise de position publique sur des questions politiques ou historiques. Nous demandons pardon au Souverain Pontifie, et à tous les hommes de bonne volonté, pour les conséquences dramatiques d'un tel acte. Bien que nous reconnaissions l'inopportunité de ces propos, nous ne pouvons que constater avec tristesse qu'ils atteignent directement notre Fraternité dans le but de discréditer sa mission (....). Metzingen, le 27 janvier 2009, + Bernard Fellay, Supérieur Général ».
Sans doute, dans une lettre parvenue le 30 janvier 2009 à la Commission pontificale Ecclesia Dei, Williamson a présenté ses excuses à Benoît XVI pour « les problèmes » entraînés par les propos négationnistes tenus dans une interview accordée à la télévision suédoise : « Au milieu de l'énorme tempête médiatique provoquée par mes remarques imprudentes à la télévision suédoise, écrit-il au cardinal Hoyos, je vous prie, de manière respectueuse, de bien vouloir accepter mes sincères regrets pour avoir produit tant d'inutiles douleurs et problèmes, à vous-même et au Saint-Père ».
Et pourtant, sommé par la Secrétairerie d’Etat de se rétracter d’abord publiquement à ce sujet et de reconnaître pleinement le Concile Vatican II et le magistère des papes depuis Jean XXIII, il semble opposer un refus, demandant de pouvoir étudier les preuves de la Shoah ! Rappelons que la levée de l’excommunication ne signifie nullement la réhabilitation au sein de l’Eglise catholique : on a simplement levé une barrière en vue du dialogue et ces évêques n’ont encore aucune reconnaissance canonique dans l’Eglise. On pourrait donc se demander si Williamson n’a pas voulu salir la réputation du pape dans son geste paternel de miséricorde. En devenant pape, Benoît XVI avait dit : « Priez, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups »…
Réparation d’un erratum. Dans notre dernier n°, p. 4 nous avons évoqué les statistiques d’une certaine « Fraternité SS. Pierre et Paul » : cette appellation n’existe pas. Son vrai nom est « La Fraternité sacerdotale Saint-Pierre » présent dans 102 diocèses (catholiques de rite tridentin en communion avec Rome). Avec toutes nos excuses.
II. BONNES NOUVELLES
Jeunes catholiques
Taizé à Bruxelles, signe d’espérance !
Alors que certains journaux enragés criaient au « jeunisme » dans l’Eglise qui aurait ainsi trouvé une nouvelle cible fin décembre, un lecteur écrit : « Au cours de cette semaine, les jeunes de Taizé ont envahi nos paroisses, nos maisons, nos métros, à Bruxelles et dans les alentours… Ils [40.000] ont prié dans toutes les langues, venus de l’Europe de l’Est, du Centre, du Nord et du Sud, unis dans un même élan de spiritualité. Nos jeunes Européens, sacs au dos et écharpes de laine, sont repartis vers leurs propres pays, la joie dans le regard » (dans La Libre Belgique 6-1-2009).
Vive les Scouts et Guides d’Europe !
Ils sont nés d’abord en Allemagne en 1956 et en France en 1958, s’inspirant des idées européennes de Schuman et d’Adenauer sur les racines chrétiennes du Vieux Continent. Dans une fidélité sans faille au pape, ils viennent d’être reconnus par Rome comme Association privée internationale de fidèles. On sait qu’on leur a fait traîner, surtout en France, une réputation d’intégristes (« ils font des pèlerinages, refusent l’avortement », etc.) et militariste (« ils portent encore l’uniforme scout ! »). Ces associations chrétiennes étaient déjà regroupées en 1963 : en tout 55.000 membres (1.200 en Belgique, qui se veulent « ouverts à tous ceux qui, même non baptisés, souhaitent participer à leurs activités et réfléchir à une dimension spirituelle »). « Le scout/la guide développe cet amour de Dieu en participant aux sacrements, en priant avec la patrouille, mais surtout aussi tout(e) seul(e) ».
Ils sont présents dans la plupart des pays européens, en Russie, en Biélorussie, en Ukraine et au Canada. Il existe des troupes protestantes et orthodoxes. Mouvement de famille et non pas mouvement d’Eglise, ils donnent à l’Eglise son printemps par de nombreuses vocations religieuses ou familiales solides. A lire : Jean-Luc Angelis, La véritable histoire des Guides et Scouts d’Europe, Presses de la Renaissance, 360 p., 19,90 €. Site France : http://www.scouts-europe.org - Site Belgique : http://www.scouts-europe.be
Un jeune de 23 ans et le chapelet
« (…) Le fait que la prière du chapelet soit répétitive ne la rend pas humainement très attirante. Mais lorsque je prie le chapelet vraiment avec le cœur, cette décision de faire confiance fortifie ma volonté. Alors, tranquillement, cette prière me détache de ce qui n’est pas essentiel et qui souvent, m’encombre (paresses, lourdeurs, caprices…) ».
RAYONNEMENT DE LA FOI
Chapelle catholique de la Résurrection à vocation oecuménique au cœur de l’Europe à Bruxelles
A côté de la bibliothèque de la Commission européenne, c’est un lieu de présence chrétienne pour les fonctionnaires européens et les diplomates en poste à Bruxelles.
Espérance en Chine
La Communauté de Taizé fait imprimer en Chine un million de bibles, qui seront distribuées dans les différentes régions du pays. A Pâques, 13.600 Chinois ont reçu les 3 sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, confirmation, eucharistie). En 2007, ils avaient été 8.000.
Nombre de catholiques dans le monde
De 2005 à 2006, le nombre de catholiques est passé de 1,115 milliard de baptisés à 1,131 milliard (+ 1,4 %). Les catholiques du continent américain représentent 49,8 % des catholiques du monde, l’Europe en abrite 25 % et l’Asie, 10,5 %, tout en représentant 61 % de la population mondiale.
Les catholiques de France s’affirment sans complexe
« Finies, l’autocensure et la dissimulation : la ‘minorité’ catho revendique son droit à l’affirmation. Sans honte. Et surtout sans complexe » (d’après l’Express). « Nous ne pouvons plus nous taire, le temps est venu de sortir d’un certain embourgeoisement en prenant la parole au risque d’être mal vus. Partout dans le pays, des rituels de piété populaire resurgissent, comme les chemins de croix (…) ou les nuits d’adoration du Saint-Sacrement (…). On n’est plus catho par tradition, on l’est par choix. 2.708 adultes ont ainsi reçu le baptême en 2007, soit 400 de plus qu’en 2000 » (Philippe Oswald, dans Famille Chrétienne).
Utiliser la Bible comme un GSM !
Pouvez-vous vous imaginer ce qui se passerait si nous traitions la Bible de la même manière que nous traitons notre téléphone portable ? Si nous transportions la Bible dans notre porte-documents, dans notre mallette, à la ceinture ou dans la poche de notre veste ? Si nous y jetions un coup d'œil plusieurs fois par jour ?
Si nous retournions la chercher quand nous l'avons oubliée à la maison ou au bureau ? Si nous l'utilisions pour envoyer des messages à nos amis ? Si nous la traitions comme si nous ne pouvions plus vivre sans elle ? Si nous l'emmenions en voyage, au cas où nous aurions besoin d'aide ou de secours ? Si nous y mettions la main en d'urgence ?
Contrairement au téléphone portable, la Bible a toujours du réseau. Nous pouvons nous y connecter dans n'importe quel endroit. Nous n'avons pas besoin de nous soucier du manque de crédit, parce que Jésus a déjà payé la facture, et les crédits sont illimités. Encore mieux : la communication n'est jamais coupée, et la batterie est chargée pour la vie entière.
Œcuménisme
Le patriarche Alexis avait estimé que la libéralisation de la messe en latin est un événement « positif ». Il saluait « le retour de l’ancienne tradition liturgique ».
VOCATIONS
Les légionnaires du Christ, consacrés à la nouvelle évangélisation, comptent 3.250 membres (750 prêtres et 2.500 séminaristes dont plus de 400 au Séminaire de Rome) et dirigent 15 universités et 175 écoles (nombreux petits séminaires). Ils ont commencé leur implantation en France et en Belgique. La grande erreur en Europe fut la transformation des petits séminaires en collèges mixtes.
La « prêtre Academy »
L’Eglise catholique de Besançon a lancé un site Internet : www.pretres-academy.com. Il raconte la vie de 3 prêtres. L’opération a rencontré un franc succès : 30.000 visiteurs en sept jours, le premier épisode fut visionné 44.000 fois (284.000 visiteurs au total). Voilà qui change l’image des prêtres auprès des 15-25 ans !
La Congrégation des Salésiens, grands éducateurs de la jeunesse, fondée par saint Jean Bosco, a 150 ans : 16.234 prêtres, 26.615 coopérateurs laïcs et 14.420 religieuses (nombreuses en Afrique noire).
Témoignages d’un séminariste de Namur
« Après des études en commerce extérieur, divers stages en entreprise, un programme Erasmus et une année de finance en néerlandais, j’étais déterminé à faire une carrière dans le monde de la consultance comptable. Engagé auprès d’un « big four » (= les quatre grosses entreprises), j’étais certes bien parti pour atteindre cet objectif. Mais c’est par une volonté de comprendre les signes inattendus que mon guide infaillible, l’Esprit Saint, continuait à m’envoyer, que je compris petit à petit l’appel du Seigneur. Ma réelle mission sur terre, certes après mon passage au séminaire, ne consistera plus à traiter des déclarations fiscales et autres bilans comme initialement supposé, mais bien d’aider des âmes en quête de sens pour leur vie ; un sens qui ne se trouve qu’en Dieu seul ».
http://www.liturgiecatholique.org ou http://www.aelf.org sont proposés par l’Association épiscopale liturgique pour les pays francophones. Quotidiennement on trouve l’ensemble de la liturgie catholique du jour, dont les textes de la messe et la liturgie des Heures.
PROBLEMES ETHIQUES
Museler le Grand-Duc ?
Le Grand-Duc du Luxembourg a fait connaître son refus de promulguer une loi votée au Parlement et libéralisant l’euthanasie. La classe politique a réagi illico pour priver le souverain du pouvoir constitutionnel de promulguer les lois.
France : euthanasie
Les députés français refusent toute légalisation de l’ « aide active à mourir » ou de « l’exception d’euthanasie ».
Manuel Bioéthique des Jeunes
La Fondation Jérôme Lejeune le met à disposition, gratuitement, sur simple demande: fjl@fondationlejeune.org ou 31, rue Galande, 75005 Paris – 01 55 42 55 15.
Respect de la vie
Erreur de base : « La Déclaration des droits de l’Homme proclame que les êtres humains naissent égaux en droit… Les êtres humains sont conçus égaux en droit… Quand vous donnez votre âge, pensez à votre maman et n’ouliez jamais d’ajouter 9 mois ! » (Un enseignant de Loverval-Gerpinnes).
La famille serait-elle détruite ?
Un prêtre français résidant à Bruxelles est devenu père adoptif célibataire de deux fils et de deux filles et plusieurs fois arrière-grand-père. « Tous les jours, je prie pour la paix des familles… Je me demande si j’ai bien fait, si je suis rétrograde à 97 ans. Par les médias, j’apprends que la famille est détruite par la priorité donnée aux rencontres sexuelles qui renoncent aux principes pour évoluer ‘comme la pluie au vent’. Un lecteur pourra-t-il me rassurer ? ».
« Dans la crise financière, les gens découvrent l’irresponsabilité, l’amoralité et l’immoralité de ce système qui mettait l’argent au centre. Toutes les valeurs sont foulées au pied au nom du seul profit et de l’enrichissement personnel » (Jean-François Kahn).
AVIS IMPORTANT ! Nous ne pourrons plus imprimer la belle couverture en deux couleurs, SI nos 3.500 lecteurs ne nous apportent pas au plus vite une aide financière : seuls 10% répondent à notre appel de fonds chaque année ! Appel urgent à TOUS LES AUTRES. D’où ce virement : 068-218 56 85-11 ; IBAN : BE30 0682 1856 8511 ; BIC : GKCCBEBB. Merci !- Si vous ne désiriez plus recevoir ce Bulletin, veuillez nous le faire savoir sans tarder.
III. MOI, ORGUEILLEUX ?
Si je veux toujours avoir raison, si je ne reconnais pas mes torts, si je veux maîtriser seul mon existence, si je ne supporte pas la critique, si j'aime, en toute occasion, me mettre en valeur..., alors je dois me reprendre en main, car je cultive le pire des péchés: l'orgueil.
C'est le champion des péchés capitaux. En effet, l'orgueilleux s'aime tellement que Dieu et les êtres humains sont mis de côté. Et, sans qu'il ne s'en rende compte, son cœur se durcit chaque jour davantage.
Cet amour immodéré de soi est à la base de la plupart des autres péchés et peut créer chez l'orgueilleux de graves dérives :
- La désobéissance. Il ne tient pas compte des lois de Dieu, méprise les normes sociales qui le gênent et transgresse les lois en vigueur. Il est son seul maître et le fait entendre.
- L'agressivité. Très vite insatisfait, anxieux, jaloux, il se croit entouré de rivaux et d'ennemis. De peur d'être écrasé, il s'affirme violemment. Il régente, exploite, agresse les autres.
- La vanité. Il veut qu'on admire son statut social, ses connaissances, ses biens, ses richesses, son look ou pire: ses progrès spirituels. Arrogant, prétentieux, il se vante, il fanfaronne.
- L'intolérance. Il méprise tous ceux qui sont différents de lui. Il condamne et persécute les personnes qui ont d'autres opinions, d’autres conduites.
Or dans l'Évangile, tout invite le chrétien à vaincre son orgueil et à dépasser son égoïsme. Jésus condamne le Pharisien satisfait de lui, qui prie debout, au premier rang dans le temple, méprisant l'humble pécheur public prosterné à la dernière place. Il affirme: « Tout homme qui s'élève sera abaissé, mais qui s'abaisse sera élevé » (Luc 18, 9-14). Ce principe est proclamé par Marie dans son Magnificat. Le Christ lui-même a donné l'exemple de la plus grande humilité, depuis sa naissance dans une mangeoire d'animal, jusqu'à son supplice d'esclave sur la croix d'infamie, en passant par le lavement des pieds de ses apôtres. Celui que la Bible appelle « le Serviteur » a affirmé que, pour entrer dans le Royaume, il faut avoir le cœur confiant et simple d'un petit enfant.
Pour atteindre cet objectif, voici quelques conseils, sans abandonner une saine estime de soi et en sachant, bien sûr, affirmer ce que l'on est :
- Chasser l'orgueil par son contraire : l'humilité. Reconnaître ses limites et ses torts, demander l'aide de Dieu et de son entourage. Accepter les remarques, les (petites) humiliations. Accueillir humblement les tâches quotidiennes. Se détacher de soi avec humour.
- Devenir un familier de Dieu. Etre à l'écoute de sa Parole, L'adorer en silence, se laisser guider en toute confiance par la Providence. Remercier pour tout ce que l'on reçoit. Imiter les exemples de Marie, de Joseph ou des saints.
Quand on aura mené avec succès les assauts contre l'orgueil, qui nous colle à la peau, on aura réussi la révolution intérieure contre l'égoïsme, la seule révolution qui aboutit à la véritable paix. Puissent le carême et la fête de Pâques nous apporter la conversion du cœur.
IV. A BOUT PORTANT
PROBLEMES BIOETHIQUES
La Belgique vote la commercialisation du « matériel corporel humain » !
Le sénat avait déjà voté ce projet le 18-7-08 en pleines vacances, en l’absence d’une trentaine de sénateurs. Le 4-12-08, les députés ont voté un projet de loi « relatif à l’obtention et à l’utilisation du matériel corporel humain », sans qu’il y ait eu débat dans la société belge et sans que les médias ne s’en émeuvent. L’expression vise aussi « les tissus, les cellules, les gamètes, les embryons, les fœtus, ainsi que les substances qui en sont extraites, quel qu’en soit le degré de transformation ». Mais « tout ce qui est techniquement possible n’en devient pas pour autant moralement souhaitable », déclaraient les évêques de Belgique en 2006. Même si le but se veut louable (applications médicales, recherche scientifique)…
Les mêmes protestent encore le 8 janvier (seulement 4 jours après le vote !) : cette définition de l’être humain « a quelque chose de glacial » ; « tout ce qui chosifie l’humain constitue une régression humaine, car il existe « une frontière morale invisible » qu’on ne peut franchir.
Ainsi donc, l’embryon (entre la fécondation et la 8e semaine) ou le fœtus (supérieur à 8 semaines) ne sont qu’ « un ensemble de cellules […] susceptible de donner naissance à une personne humaine ». On laisse donc entendre que ce n’est pas encore une personne : texte révolutionnaire dans la législation belge !
Hypocrisie suprême : le recteur de la Katholieke Universiteit Leuven envisage la création d’un laboratoire… indépendant de l’Université : la K.U.L. lui passerait des commandes de matériel humain sans tomber sous l’accusation de mettre elle-même à mort des embryons !
« O Marie, toi qui as conçu sans pécher, aide-nous à pécher sans concevoir »
Un professeur de l’Université Catholique de Louvain, confondant Immaculée Conception et Maternité virginale, se moque du dogme de l’Immaculée Conception et attaque l’encyclique Humanae Vitae (LLB 9-12-08). Nombreuses réactions :
« C’est pénible et indigne. On regrettera donc qu’un universitaire (qui vient ainsi de jeter son « C » à la poubelle) étale sa propre rancune personnelle, au lieu d’arguments rationnels comme le fait si bien l’Eglise, dont on saluera plus tard la clairvoyance (…). Si, par démagogie, le pape Paul VI avait cédé, … Paris Match aurait titré le 26-7-1968 : ‘Le pape dit oui à la pilule !’, et il aurait été trop tard pour revenir en arrière… » (un prêtre).
« Son article a blessé de nombreux fidèles en égratignant bien inutilement la foi de l’Eglise. Nous déplorons cela et faisons appel au sens moral de chacun pour que pareil incident ne se reproduise plus » (réaction des évêques).
« N’ayant plus rien de catholique, qu’il s’abstienne de juger l’Eglise et qu’il nous fasse grâce de son ironie facile et blasphématoire sur Marie. Les chrétiens, et particulièrement les millions de jeunes acclamant le pape d’hier et celui d’aujourd’hui, n’en ont rien à cirer » (un laïc).
Hourra ! Au Royaume-Uni, un premier bébé « présélectionné » contre le cancer après diagnostic préimplantatoire. Pudeur incroyable : on se garde bien de préciser que les autres embryons non « présélectionnés » ont été mis à mort…
Délai légal d’avortement
En Belgique, le délai pour avorter sous condition est de 12 semaines. Aux Pays-Bas, il est de 22 semaines et de 24 semaines en Grande Bretagne. La Commission d’évaluation de la loi relative à l’avortement invite le législateur à réfléchir au délai légal d’avortement. En 2007, il y a eu 18.705 avortements en Belgique, soit 838 de plus qu’en 2005. « Comment l’espace humain le plus beau et le plus sacré qu’est le sein maternel a-t-il pu devenir le lieu d’une violence indicible ? » s’est interrogé douloureusement Benoît XVI.
« Obamania : un fanatique de l’avortement ? »
« Obama a commencé son job. Pendant ce temps beaucoup de catholiques européens se taisent : ‘Chut !, disent-ils … Il ne faut pas choquer !’ Heureusement le sang des innocents ne choque personne. Allez, dormez bien, mes amis, papa Obama est au travail… Il soutient la méthode d’avortement par naissance partielle » (tony.burckhardt@hotmail.fr, responsable du journal estudiantin Le cri du Kot, Namur). « L’avortement implique toujours la mort intentionnelle d’une vie innocent, et il est toujours une faute grave » (l’archevêque de Denver) : c’est une question de droit de l’homme, pas une affaire religieuse.
Barack Obama a levé par décret ce vendredi 23 janvier les restrictions aux subventions publiques en faveur des associations qui contribuent aux avortements à l'étranger. Ces restrictions étaient « inutilement larges et injustifiées » et, « au cours des huit années passées, elles ont sapé les efforts pour promouvoir un planning familial volontaire, sûr et efficace dans les pays en développement », a expliqué le président. En effet, elles plaçaient de fait ces associations devant le dilemme : choisir entre renier l'avortement ou renoncer à l'aide considérable des Etats-Unis. (www.lemonde.fr avec AFP et Reuters, 24.01.09)
La pratique du bébé-médicament ou du bébé-instrument ?
Assistance médicale à la procréation destinée à créer in vitro un maximum d’embryons, puis diagnostic préimplantatoire pour rejeter (et détruire) ceux qui sont porteurs de la maladie, mais également pour trier parmi les embryons sains ceux qui seraient compatibles génétiquement avec l’aîné malade. Salué comme une grande première en Espagne !
jeunesse et sexualité
Alerte ! Une éducation sexuelle et affective imposée en septembre 2009 à toutes les écoles francophones secondaires en Belgique ?
Il s’agit d’une présentation matérialiste, purement biologique et technique, appelée EVRAS et réalisée dans leurs locaux par les seuls Centres de planning familial (dont l’orientation est hélas ! bien connue). Tout cela sans autorisation des parents et sans concertation avec les associations privées proposant déjà une véritable éducation sexuelle et affective.
Or, aux Etats-Unis, chaque jour plus de 8.000 adolescents contractent des infections de « Maladies Sexuellement Transmissibles » : cette avalanche est le prix à payer pour dormir avec la personne de son choix ! Les préservatifs encouragent une attitude irresponsable, les jeunes s’imaginant être protégés. En Suisse, la campagne anti-sida a fait tripler le nombre de grossesses survenues sous préservatif. La promotion du préservatif, d’après le Lancet, pourrait augmenter plutôt que diminuer les relations sans protection.
Donc la seule protection efficace contre les MST et le sida, c’est l’abstinence sexuelle ou des rapports sexuels uniquement avec des « partenaires » non infectés et fidèles. La « first lady » d’Ouganda a dénoncé que des sommes énormes soient déversées de par le monde par l’ONU pour envoyer des millions de préservatifs ; sa campagne d’abstinence sexuelle a déjà réduit de deux tiers les nouveaux cas de sida en Ouganda de 1995 à 2000.
Malgré cela, beaucoup de ministres belges interpellés n’ont même pas répondu à une mise en garde ou se déchargent sur d’autres. On attendrait de tous nos évêques belges une réaction vigoureuse et immédiate avant qu’il ne soit trop tard. L’enseignement catholique doit d’urgence proposer pour ses écoles un véritable programme alternatif.
(inspiré de Familles Unies, décembre 2008)
Le désarroi des jeunes
38 % des jeunes de 15-16 ans ont déjà fumé un joint. 28 % des 15-19 ans ont été ivres plus de quatre fois l’année, la « défonce » étant pratiquée par des ados de plus en plus jeunes : des 12-13 ans sont victimes de comas éthyliques. A 14 ans, 2 garçons sur 3 et 36 % des filles ont déjà vu un film porno. « Ils auraient tant besoin d’un Sauveur ! » (Saint-Exupéry).
Hyper sexualisation
Les adolescents sont bombardés de toutes parts : des sms obscènes envoyés en chaîne, des images pornos sur le Net, des clips musicaux torrides, la mode sexy. Mais quel impact cette « hyper sexualisation » a-t-elle sur la construction de leur sexualité ? Quelle image ont-ils du corps et du couple ? (Le Soir 13-12).
DIVERS
L’hiver démographique, plus inquiétant que le réchauffement climatique
L’équilibre démographique actuel entre « chrétiens » d’Europe et musulmans du pourtour méditerranéen va fortement pencher à l’avantage de ces derniers. « Le déclin économique et politique suit pas à pas la marche du vieillissement de la population » (Alfred Sauvy, démographe français). En Europe, l’indice de fécondité est nettement en dessous du seuil nécessaire au remplacement des générations qui est de 2,1. Depuis 1980, il y a un million de naissances en moins par an.
L’art perfide du titrage
Le 28-12, le pape a longuement parlé devant la Curie romaine des JMJ de Sydney. Il a justifié aussi les positions publiques de l’Eglise qui ne doit pas seulement défendre la beauté de la création, mais « protéger l’homme contre sa propre destruction », ce qui serait le cas si « la nature de l’être humain en tant qu’homme et femme » n’est pas respectée. Il a critiqué alors la théorie du « gender » selon laquelle l’homme n’est pas déterminé par son sexe : ce serait l’auto-émancipation de l’homme de la création et du créateur. C’en était trop et des journaux ont titré : « Un discours du pape heurte les homosexuels ! »
Donner des poupées aux garçons ?
Vie Féminine Namur engage les parents à offrir des chars d’assaut aux filles et des Barbies aux seconds. L’instinct maternel n’existe pas. Pour peu, on nous convaincrait que c’est l’éducation qui fait pousser la barbe ou la poitrine.
Le Satanisme et la puissance des Ténèbres
Satan fait de plus en plus d’adeptes chez les jeunes. Il s’infiltre dans la culture de masse et les mœurs inspirées du « gothique » par le biais des sites Internet qui promeuvent les rituels sataniques et par les messes noires, mais aussi lors de soirées ou de concerts (rock extrême), ou encore par le spiritisme auquel beaucoup se sont essayés. Certains « guérisseurs » n’hésitent pas à faire commerce avec l’esprit du mal, pour de l’argent, ce qui entraîne des dégâts incalculables.
Dépenses
La faim aux quatre 4 coins du monde est loin d’être éradiquée. Or, 800 milliards sont dépensés pour les armements, 40 milliards pour publicité et publicité obscène, 13 milliards pour achat de cosmétiques.
« Rien n’enhardit autant l’audace des méchants que la faiblesse des bons »
(Léon XIII, Sapientia Christiana, 10-01-1890)
PERSECUTIONS ET ATTAQUES CONTRE L’EGLISE
Vingt missionnaires ont été tués en 2008. Parmi eux, l’archevêque chaldéen de Mossoul (Irak), ainsi que seize prêtres, un religieux et deux volontaires laïcs. Les chrétiens, catholiques ou autres, fuient tout simplement, car il n’y a plus aucune sécurité pour eux. Sur toutes ces situations dramatiques, en Irak et dans d’autres pays du Moyen-Orient, c’est le ‘grand silence’ des médias occidentaux, comme des dirigeants de nos pays européens…
Les communautés chrétiennes de l’Inde sont particulièrement persécutées depuis quelques mois. On ne compte plus le nombre de morts et de blessés, d’églises incendiées, de villages détruits. L’Occident ne semble guère se mobiliser pour réagir à ses actes de violence.
Des Bus athées ! Quelques 800 autobus des villes de Grande-Bretagne et métros circulent avec le slogan « Dieu n’existe probablement pas. Alors arrêtez de vous faire du souci et profitez de la vie ». A Rome on a répliqué par des affiches : « Dieu existe. Les athées eux-mêmes le savent » (décembre 2008).
Vers l’Avenir (19-12-08) faisait passer l’Eglise pour une entreprise commerciale : La marque ‘Eglise’ vaut deux fois plus que Coca-Cola. Réplique (refusée) : « Quant au coût des obsèques religieuses, il est loin d’atteindre celui de l’avis nécrologique dans le journal, et, avec le prix d’une page de publicité, on peut faire dire assez de messes pour sortir du purgatoire quelques journalistes véreux ».
V. COURRIER DES LECTEURS
« A propos des pharmaciens qui ne peuvent abuser de la clause de conscience lors d’une garde (V.E. n° 71). Je tiens à dire que je ne suis pas du tout d’accord avec l’interprétation que le journaliste Laporte fait de l’avis de l’Ordre des pharmaciens. En refusant toujours de vendre des contraceptifs, abortifs et euthanasiants, je n’ai absolument pas conscience de léser qui que ce doit. En effet, la personne peut les obtenir dans la plupart des pharmacies. Je rétorque qu’il est étranger à ma profession de tuer des êtres humains, ce qui est toujours le résultat de l’usage des contraceptifs à potentialité abortive, (ce que peu de gens savent), et bien sûr des abortifs et euthanasiants. Je vous félicite enfin pour votre publication V & E. Croyez bien que les attaques dont elle est l’objet sont une preuve de son excellence» (Un pharmacien de Flandre).
« Votre revue me plaît beaucoup, car j’apprends ainsi les dérives actuelles dans le christianisme ; c’est pourquoi je verse chaque année ma contribution de soutien… Notre lampe ne peut s’éteindre et il faut la raviver !... Je vous dis de continuer à repérer pour nous toutes ces insanités à l’encontre du christianisme : cette lutte finira par porter ses fruits » (Une abonnée de la province de Hainaut).
VI. Annonces et lectures
<« Clic sur la Bible » Un CD biblique simple et pour tout public donne l’intégralité des textes de la Bible ; traduction de la Bible des Peuples, avec introductions, notes et commentaires. Ce CD contient aussi les textes de la liturgie du jour jusqu’en 2020 (éditions du Jubilé, environ 15 €).
redaction@petite-lanterne.com; 5 n° par an. Blog : http://petite-lanterne.over-blog.com
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